Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PARIS - LISBONNE, à pieds, sur les chemins du pélerinage de Saint Jacques de Compostelle et de Fatima...

PARIS - LISBONNE, à pieds, sur les chemins du pélerinage de Saint Jacques de Compostelle et de Fatima...
Publicité
PARIS - LISBONNE, à pieds, sur les chemins du pélerinage de Saint Jacques de Compostelle et de Fatima...
Archives
31 août 2023

Test

test

Publicité
Publicité
15 octobre 2009

Perth - nulle part, Irejo

Deux ans après, rien n'a encore réussi à concurrencer cette petite vie à part que fut celle de pélerin. Je suis parti le 28 mai 2007 de mon appartement à Paris et suis arrivé à Lisbonne le 26 août de la même année, après plus de 2500 km et 90 jours de voeux pédestres racontés, en partie, dans ce blog. J'ai pensé à lui donner une seconde jeunesse, l'épurer de ses fautes de frappe et d'orthographe, y ajouter quelques passages de mon carnet de route ou encore accroître sa visibilité web. Mais je vais plutôt le laisser dans son authenticité, n'en déplaise aux Pivots en herbes...

Pourquoi un article aujourd'hui, moi qui suit sur d'autres routes en Australie - même si le rôle de l'exilé n'arrive pas à la cheville de celui de pélerin - ? Car j'ai tenu ma promesse d'une marque indélibile de nos chemins. Le mot "chemin" a donc sa (grande) place en langue espérantiste sur ma cuisse droite. La séance de tatouage a été une pure merveille, l'occasion de me replonger dans mon pélerinage, et, même, de donner envie à mon tatoueur de Perth d' "enfin" y aller. Nos chemins continuent, oui, plus que jamais. Ce tatouage s'inscrit dans les trois dimensions temporelles : le souvenir du passé de pélerin dans son message, la saudade et l'espoir du présent de l'exilé pour l'endroit de sa réalisation, le futur par sa présence à vie et car je n'en resterai pas là. L'esperanto est une langue humaniste créée par Ludwik Zamenhof dont j'admire beaucoup la vie et le dévouement pour rassembler les peuples. Je n'ai pas vraiment chômé après Lisbonne. Je cherche encore et malgré le doute - ou plutôt avec le doute - j'avance. Avec fermenté, je prends définitivement le chemin comme choix de vie. Même si l'amour de mes proches m'empêche d'aller jusqu'au choix radical et ultime de mon jongleur de Lisboa. Et puis... Et puis de tout ça il me reste cette fabuleuse, apparemment même inébranlable, foi en l'être humain. Et je conseille à tous les désabusés d'aller faire un tour, de se chaussez, d'aggriper un bâton ou autre chose et d'inventer leurs chemins. De se laisser bluffer par la générosité des autres, de leurs propres capacités à se dépasser et par le puit d'amour qui reste caché au fond d'eux. Et Carpe Diem à vous cette fois, si tant est que viennent encore s'échouer quelques lecteurs au gré du vent virtuel.

 

irejo

Irejo, mes points de suspension...

29 août 2007

Lisboa - Lisboa, Quoique

Il le criait, pourtant, le hurlait à qui voulait l'entendre et avait envie de le cracher aux autres.

Et il comprit, les jours d'après, que l'importance viscérale des recoltes de ses chemins n'avait d'égal que l'inimportance - voire pire - aux yeux de ceux nouvellement rencontrés. Alors, avec effroi, incontenant mais conscient, il se tut...et en revint à lui et toute l'erreur de sa nature.

Même si il eut préféré sombrer dans la folie.

26 août 2007

Villa Franca de Xira - Lisboa, Jonglage final

km parcourus : 35 / cumulés : 2542 km

Je m'attendais à tout en arrivant aux alentours de Lisbonne. A une émotion forte, à de la rage d'y être arrivé, des larmes de devoir arrêter ici, de joie ou encore rester sans voix ni pensée. Après une longue traversée via une nationale, la première chose que j'ai vu au loin fut la Tour vasco de Gama, puis le pont Vasco de Gama. En m'y approchant, je me sentais approcher d'une capitale et toute sa démesure. Ce pont, droit sorti d'un rêve, semblant etre sorti des flots du Tage, un goût de Golden Gate...Les larmes sont proches et je m'assoie pour me concentrer sur mes derniers pas. Un habitant de de Lisboa, en vélo, vient m'acoster et me souhaite la bienvenue à sa maniere dans la ville qui n'etait pas encore sous mes pieds. Il m'annonce qu'il me reste encore 15 km. Je ne m'attendais pas à celà.

Je m'attendais à tout en arrivant a Lisbonne. Mais je n'ai jamais pu consideré y être vraiment. Etais-je encore en banlieue sur ce grand troittoir vide de monde qui n'en finissait pas ? Ou suis-je, ou est Lisbonne ? Je m'attendais à tout sauf à de l'énèrvement.

Je m'attendais à tout en étant à Lisbonne, tout proche du parvis de la cathédrale. A tout, sauf à ne pas la trouver, à devoir encore essuyer l'antipathie des gens face au pélerin transpirant et apeurant que j'étais. A tout, sauf à y arriver et ne voir qu'un mini parvis en plein soleil, pas possible de s'asseoir, pas possible de savourer l'instant...Alors je ne l'ai pas savouré.

Et puis...Et puis apres un passage à mon auberge de jeunesse - la perfection de l'accueil et du confort, je me suis même demande si je n'étais pas mort et n'étais pas au paradis - je pars à l'encontre d'une ou plusieurs bières car il faut que je ressente quelquechose, c'est quoi cette fin, ou sont les larmes...En passant sous la grande porte de la Place du Commerce, un jongleur vagabon, clodo pour beaucoup, itinérant sans le sou pour quelques uns, me remercie avec sourire de mon euro. Je me sentais si proche de lui - dont tout le monde était indifférent d'ailleurs - et si loin des autres. Son visage sentait le moment nouveau et il était évident qu'il venait d'arriver ici. Complètement coupé du systeme, lui, lui il l'est vraiment et c'est si beau a voir. J'ai compris devant mon unique bière alors que c'est lui, c'est lui mon point final putain, c'est lui la cerise sur mon gateau, c'est lui ma Terre Promise. Car lui il continue, car lui est la suite, car lui est fantasme de choix de vie, car lui...Je gratte un petit mot de ma pensée bouleversée du moment sur un bout de papier, prépare un peu d'argent pour son dîner et pars en espèrant qu'il soit encore là. En sortant du bar, je tombe littéralement sur lui entrant de partir, lui demande si il lit l'anglais et qu'il accepte ce quelquechose pour son dîner. Bien entendu mon geste est imparfait et je pourrai décliner son imperfection sur des lignes et des lignes mais qu'importe. Il reste perturbé un moment, je m'en vais deja, et me retourne pour lui faire un dernier signe. Il a lu le mot et me dit, coi, avec une voix a peine audible, "waooow, thank you...". Je suis déja parti, il part dans l'autre sens. Sa réaction met un terme a mon Paris-Lisbonne le 26 aout 2007 aux environs de 20h30...Va de l'avant, continue beau prince, continue de faire ce que je ne pourrai peut-être jamais faire, continue nos chemins...

Alors il ne s'est peut-etre pas lové dans mes bras et n'aura jamais rien su de moi mais c'était lui, mon rêve de la veille aussi, que de temps pour comprendre tout celà aprés coup, estomaqué et si heureux, si heureux, je n'en méritais pas tant, je rentre dans mon antre et m'apprête vraiment à redevenir touriste de la vie sans rancune, sans doute sur nos chemins, sans nostalgie précoce, tout simplement, grâce à lui.

massueparis_lisboa_damien_485

Va ! Vis...Moi j'en retourne - comblé - à mon ersatz de survie....   A fim...

25 août 2007

Azambuja - Villa Franca de Xira, Mon cinéma

km parcourus : 18 / cumulés : 2507 km

Etape morose voire triste en pleine zone industrielle puis banlieuesarde, temps gris, mais à l'orientation évidente. Et surtout... Surtout, se situer géographiquement à une trentaine de kilomètres à peine de la Terre Promise donne de grandes chances d'y être le lendemain. Je banni le doute cette fois et écris alors sur cette veille d'accomplissement mieux que je le ferai demain, pris entre soulagement et nostalgie précoce, trop boulversé sûrement, mieux que je ne le ferai après, trop romancé possiblement. 90 jours de marche et 2500 km parcourus, bilan difficilement résumable...

2500 km dont j'ai vu des paysages différents, des plaines à la montagne, des déserts aux grandes villes, [...] 2500 km de rencontres aussi, des gens surprenants, des pétillants, des mieux et des pires, des cas, une révelation, des cons, aussi. Ce mixe reste très positif et n'a fait que renforcer le cylindre de ma foi en l'être humain. Et je pense que si, si, on pourra la sauver notre étoile en s'aidant mieux dans nos chemins. Même si je n'ai pas gagné de Cesar et ne suis pas parti dans la vraie jungle, je tenais à remercier profondément tous ces gens, au Portugual, en Espagne et en France qui m'ont remis concrètement dans le droit chemin, qui ont fait preuve de vraie générosité envers moi et aussi tout le reste et non le moindre : les sourires, les mots d'encouragement, les gestes, les klaxons, les commentaires sur ce blog, les dénigrements et les désencouragements boostant aussi... Et il va sans dire toutes les marques qui sont toujours arrivées au moment opportun de mes proches, famille, amis, mes acrobates de ma chance que j'ai hâte de revoir même si chaque absence traîne sa part de doute de retrouver ceux qu'on aime...

90 jours d'autant d'actes manqués que de synchronicité, où je suis passé par des sentiments et sensations si nombreux, beaucoup et son contraire, [...]. 90 jours de solitude aussi, même si souvent accompagnée en Espagne. 90 jours pour apprendre, savoir être un pélerin et tout ce que ça procure. 90 jours où j'espère avoir touché d'un peu plus près nos chemins, d'avoir été à la hauteur de mon projet. 90 jours où j'ai pris un malin plaisir à me mettre en scène à travers ce blog et dans mon carnet de route. En cette veille de fin, je finirai en disant qu'il serait de bon ton d'avouer avoir trouver les réponses, de m'être amélioré, d'avoir "trouvé" ce que je "cherchais". Mais...Alors je n'ai pas trouvé la réponse à mes "pourquoi", je n'en attendais pas moins ni plus mais j'ai découvert le comment trouver pourquoi. Il faut que je me l'imprime aussi tant j'ai envie de garder ce trésor sur et au fond de moi comme on garde un mystère : le chemin, bien sûr. Evidence ? Pas tant que ça. Vivre et penser savoir sont si loin l'un de l'autre. Et puis, la quête en laquelle je croyais avant de partir et le chemin sont deux notions bien différentes, l'une est obssetionelle, l'autre peut-être doux, l'une connaît son but avant, l'autre ne le sais qu'après [...].

Et puis, et puis en cette veille de fin, fatigué et emerveillé, la solitude ayant relativement éte longue, aussi, j'ai ce fantasme impudique, fou et incorrect, que quelqu'un m'attende à Lisbonne. Pas que je crève l'amour. Juste pour sublimer encore plus l'acte. La beauté d'un prince parti délivrer sa princesse. Il ou elle se loverait dans mes bras et me dirait, dans un souffle, un soupir, comme un secret, qu'il n'y a rien à voir dans ses histoires mais seulement moi...et mon cinéma...

HPIM3355

In fine...

Publicité
Publicité
24 août 2007

Valada - Azambula, comme un goût d'eux

km parcourus : 12 / cumulés : 2477 km

Je sais déjà que je vais avoir mal. C'est une certitude, quel comble pour moi qui me vante tant du doute. J'ai eu le temps d'y penser aujourd'hui, à cette fin proche, à la mutatiom estomaquante à venir de pélerin en vulgaire touriste. Cette petite étape à travers les champs de tomates ne fut pas difficile et très courte. Je suis hébergé dans une pensõa où il y a la Télé. Alors je l'allume, bien sûr, et je tombe sur une chaîme musicale française où j'en vois trop..J'ai lu aussi que certains ne se souvenait plus de la vieille "histoire" de la séparation des pouvoirs. On oublie tout, toujours, tout le temps...Que de choses à savoir à rattrapper sur mon pays quand je rentrerai...

Il y a des choses qui ne s'oublient pas. Avant-hier et les autres nuits chez les Bombeiros. Que dire de cette sensation de gamin quand je passe au travers des camions de pompiers pour aller me doucher, dans les casernes où je dors. J'ai l'impression d'être face à des légos géants, je suis tout émerveillé de ce fantasme de gosse du camion de pompier. C'est amusant...Hélas, la politesse ne me permet pas de prendre des photos ni même de m'attarder devant les engins.

23 août 2007

Santarém-Valada, le Tage enfin !

km parcourus : 24,5 / cumulés : 2477 km

Etape du jour : La digue infernale á cause du manque d'ombre lors de sa suite pendant 13 km et mon "caprice de Muge" (détour râté pour trouver un hébergement) qui me font dormir sur plage aménagée du Tejo (Tage) de Valada ce soir. Et j'avoue que ce n'est pas négatif du tout car cette perspective de dormir sans rien devoir demander á personne est une bonne nouvelle aprés cette étape sans sourire et pleine de refus. Sans sourire des autres seulement car j'ai beaucoup rit d'autodérision quand cette petite épicière-barmaid énervée de Muge m'a ramené une boîte de poids chiches alors que je lui demandais un café au lait (grao - galao)...J-3, je divague...

19 août 2007

Ourem - Fátima, dring

km parcourus : 11 / cumulés : 2395 km

Fátima. Deuxième et dernière ville Sainte traversée, dernière ville "importante" de mon périple. Fátima qui sonne la fin de ma condition de pélerin au sens strict. Au mieux, je deviens un pélerin sur l'retour, au pire, un simple parislisbonnien pédestre...Fátima qui sonne l'heure de la prière pour ceux qui me l'ont demandé, dur moment pour moi qui n'aime pas ce principe, alors je réciterai un "notre père" à la troisième personne du pluriel. Fátima qui sonne le glas du compte à rebours final pour demain soir. 6 jours aujourd'hui pour atteindre le parvis de la cathédrale de Lisbonne, ma Terre Promise. 6 jours et 135 kilomètres qui pourraient paraître ridicule face aux 85 jours et 2400 km parcourus. Et pourtant, pourtant...Je continue chaque jour à douter de finir mes étapes tant certaines pertes et certains obstacles me semblent inssurmontables parfois. 135 km seulement mais il suffit de quelques mètres pour que tout soit faussé. 135 km seulement mais ces petits 11 d'aujourd'hui m'ont fait gravir une montagne et traversé un désert...6 jours seulement mais je continue chaque jour á douter de mes hébergements, il suffit de quelques minutes pour se sentir apeuré. 6 jours seulement et pourtant la seule journée d'hier m'a ré-appris qu'il ne fallait jamais être sûr de rien, ayant dû faire 11 km de plus  de Caxarias (fin d'étape) pour trouver un toît...

Alors Fátima sonne plutôt la dernière suite de l'aventure en pleine perte de condition, le fait de rester sur ses gardes, ses forces, pour mener à terme ce beau périple. Alors Fátima sonne elle-même, aussi. Parc d'attraction chrétien (diverses activités et shows, les files d'attente, les gens sur les bancs à l'ombre leur plan du parc à la main...), ville construite sur une légende vieille de 90 ans cette année. Et tout le monde veut y croire, moi compris, bien sûr, à ma manière. Les gens comptent les cierges achetés au nombre de prières promises, ils traînent les malades à genoux vers le lieux de l'apparition ou au sein de la belle Basilique blanche, épurée. Ils respirent le respect et le recueillement, bien sûr mais aussi tant le désespoir et la tristesse car ce sont eux qui poussent le plus à croire. Fátima c'est le grand espace aussi, moins cloîtré que Santiago, plus passionnel, aussi. Fátima sonne le tout qui profite à tout et toujours les mêmes qui gagnent, à l'image des centres commerciaux et hôtels luxueux présents partout autours du Sanctuaire. A Fátima, on a tous nos raisons de rire et de pleurer...

HPIM3311

Au "Fátima Store" il y avait une machine á peser et à mesurer : J'aurai perdu 5 kilos mais grandi de 2 centimètres, drôle, non?

15 août 2007

Mealhada - Coimbra

km parcourus : 21 / cumulés : 2296 km

Errer dans les rues du vieux Coimbra chargé d'histoire sans plus savoir pourquoi, pour qui, ni comment tout celà a commencé. Voir une petite pluie de pollen qui n'est pas sans rappeler le 13 octobre 1917 à Fatima, ses pluies de pétales de fleurs, et savoir OU on va. Alors qu'importe le pourquoi et le comment oubliés un instant, je sais où je vais et je sais ma condition de pélerin et je n'en ressens que du bien être. Coimbra a ces mêmes côtés "tourisme/déchêterie" que Porto. Troisième grande ville du portugual, je n'ai pu en capter qu'en partie l'ambiance, car je ne ferai pas la M~eme erreur qu'à Porto en prenant un deuxième jour "off". Coimbra a vu naître la première université portuguaise et a gar´dé sa vocation première depuis le 12ème siècle. On les sent en leur absence les étudiants, les tags, les cafés fermés en juillet/août. Ciombra m'aurait bien plu pour une annèe "Erasmus" tant regrettée, les étudiants étrangers y pullullent d'après les dires. Le beau temps est revenu, j'en oublierai presque de parler de cette étape complètement agacante e bout en bout, sous une pluie incessante. Mes pauvres chaussurres...Elles n'en peuvent plus...Pire qu'en fin de vie, je les pris de tenir encore ce petit temps qu'il faut.

Mes moires : Même si je me suis tappé avec plaisir un p***** de M* D* à mon arrivée à Coimbra...

Sur l'universel, le consensus imposé du monde occidental...Par rapport à mes guides de route mais aussi les boîtes noires qui nous imposent sans excpetion une part d'opinion toute faite dans toute information. Heureusement qu'il y a toujours des grains de riz qui tombent quand on démoule le gâteau. C'est aussi pour ça que j'aime le doute, il annule l'aniélation.

Picturejuli_409

Avec vous ! lol

14 août 2007

Agueda - Mealhada

km parcourus : 23 / cumulés : 2275 km

Fin ´d'étape si dure, forêt qui n'en finissait pas puis le bruit des voitures, inssupportable, fatigue, temps lourd sans soleil...mais j'ai enfin réusii à suivre une étape entière via mon putain de guide même si ça a pris du temps ! Pas grand chose à retenir de cette journée mis à part mon manque de courage au matin et le fait que je dors seul dans l'immensité du gymnase des bombeiros (pompiers volontaires) de Mealhada. Que le fait de dormir dans un gymnase me renvoie à mon enfance/adolescence, pauvre vilain petit canard non-sprotif et risée pathétique. Pied de nez, sûrement...

Picturejuli_399

Atttentif dans les buts je serai.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
Publicité